Francuska: Notre Dame nije jedini problem, 500 crkvi dotrajalo i u opasnosti od urušavanja

• 
  [size=35]Ces églises qui attendent leur restauration[/size]
  
  

  Infiltrations d’eau, chutes de pierres… En France, 500 édifices religieux sont en péril et des milliers d’autres sont vétustes.

  
  
  
  STÉPHANE KOVAC C’EST LE BÂTIMENT le plus visité de La Roche-sur-Yon. Chef-d’œuvre néoclassique achevé sous Louis-Philippe, l’église Saint-Louis, qui reçoit 80 000 visiteurs par an, fait actuellement l’objet d’un vaste plan de restauration. Coût total du chantier : 6,5 millions d’euros sur dix ans. Sauf qu’en six mois la souscription lancée par la Fondation du patrimoine n’a recueilli que… 2 600 euros. « Ça ne me rend pas jaloux, assure l’abbé Dominique Lubot, curé de ce monument historique. Mais nous aussi, on aimerait bien quelques gros mécènes… » Maire de La Roche-sur-Yon, Luc Bouard « ne désespère pas qu’il y ait bientôt un élan du cœur » de ses administrés. « Notre-Dame va les réveiller ! », veut-il croire. Alors que la cathédrale de Paris a déjà recueilli plus d’un milliard d’euros pour sa restauration, les curés, les maires et les paroissiens ne savent plus à quel saint se vouer pour sauver leurs églises.
  
  Infiltrations d’eau, risques de court-circuit, invasion de mérule, chutes de pierres… L’Observatoire du patrimoine religieux (OPR) recense 500 édifices religieux en péril - dont 14 à Paris - et plus de 5 000 sites délabrés. Même les cathédrales sont parfois mal en point. Entre les piliers du transept de la cathédrale de Beauvais, des étais sont en place depuis près de trente ans. Éventrée par la tempête en janvier 2017, la rosace de la cathédrale de Soissons n’est toujours pas restaurée. Si l’État est propriétaire des 87 cathédrales, ce sont les communes qui sont chargées d’entretenir toutes les églises construites avant 1905 (la quasi-totalité des 42 258 églises et chapelles paroissiales dénombrées par la Conférence des évêques de France). Si ces édifices sont classés, le département, la région ou l’État peuvent verser une subvention. « La charge financière que cette responsabilité fait peser sur les communes paraît bien lourde, souligne Édouard de Lamaze, président de l’OPR. Elles doivent trop souvent faire face à des travaux urgents car longtemps négligés, qui dépassent le million d’euros. Faute de pouvoir les entretenir correctement, mairies et diocèses n’hésitent plus à vendre : 5 % à 10 % du patrimoine religieux pourrait être vendu, détruit ou abandonné d’ici à 2030. »
  
  Le patrimoine religieux constitue plus des deux tiers des interventions de la Fondation du patrimoine. Sur les 3 000 collectes en cours, un peu plus de 2 000 concernent des édifices religieux, dont 80 % dans des communes de moins de 2 000 habitants. « Il y a partout en France des petites Notre-Dame !, clame Célia Vérot, directrice générale de la fondation. On a l’impression que le message de Notre-Dame, c’est de souligner l’urgence pour les autres bâtiments. Dans un contexte de recul de la pratique religieuse, les maires doivent faire des choix pour leurs investissements, d’autant plus difficiles avec les regroupements de communes qui leur donnent parfois la charge de plusieurs églises. Or, dans notre fondation, nous savons combien l’état de dégradation des bâtiments religieux peut produire d’effets négatifs sur l’attractivité de la commune et l’état d’esprit de la population. C’est pour cela que nous lancerons bientôt une campagne sur le patrimoine religieux. »
  
  Quand il a appris l’incendie de Notre-Dame, le père Geoffroy de la Tousche s’est précipité dans son église Saint-Jacques de Dieppe, contemporaine de la cathédrale. « On a un système électrique vétuste, pas d’extincteur dans le triforium, des filets de protection au plafond depuis des années, déplore-t-il. Alors, avec le comité de sauvegarde, on monte des actions, des concerts, des partenariats avec les métiers d’art, mais quand les gens voient que Notre-Dame récolte un milliard tandis qu’eux ont du mal à récolter 100 balles, ils sont un peu cassés dans leur élan… »
  
  Même amertume à Retournac (2 900 habitants), en Haute-Loire, où Pierre Astor, le maire attend depuis longtemps un « coup de pouce » pour sa collégiale romane : « L’incendie de la “forêt” de Notre-Dame (sa charpente, NDLR) ne doit pas cacher chacun des petits arbres que nous sommes dans nos villes et villages, avec ce patrimoine de proximité qui est lui aussi l’âme de la France », plaide-t-il. À Grenoble, le père Mariusz Sliwa, qui a vu son église Saint-Jacques, en bois, entièrement détruite dans un incendie en janvier, se contenterait de « 1 % des dons de Notre-Dame »…
  
  

  Monuments « emblématiques » 

  
  
  
  En raison du coût élevé de sa restauration (plus d’un million d’euros), la démolition de l’église de Jussy-le-Chaudrier et de son chœur du XIIIe siècle avait été votée en 2016 par le conseil municipal de ce village de 630 habitants, dans le Cher. Mais la ténacité des paroissiens pourrait la sauver : « À force de concerts et de dîners dansants, on a déjà récolté 7 000 euros, se réjouit Anne-Marie Gogué, présidente de l’association de sauvegarde. La Fondation du patrimoine pourrait apporter une aide, à condition qu’on arrive à 10 000 euros… On n’a pas été sélectionnés par la mission Stéphane Bern, mais on réessaiera l’an prochain ! »
  
  Fondée au XIIe siècle, « témoignage exceptionnel de la vie religieuse normande au Moyen Âge », selon la Fondation du patrimoine, l’abbaye de Longues-sur-Mer, elle, a eu la chance d’être retenue : c’est l’un des quatre édifices religieux des 18 monuments dits « emblématiques », prioritaires de la seconde édition du loto du patrimoine. Grâce à cette opportunité, Isabelle et Jérôme d’Anglejan, les propriétaires, qui ont déjà consolidé les murs des autres bâtiments, espèrent pouvoir restaurer le chœur de l’église, qui menace de s’effondrer. Une démarche autant patrimoniale que spirituelle. « L’idée n’est pas de se limiter à remettre un toit sur le chœur pour faire venir des touristes, souligne le couple. C’est de redonner une âme à cette église et, à terme, sa vocation spirituelle. »
  
  
  

Francuska: Notre Dame nije jedini problem, 500 crkvi dotrajalo i u opasnosti od urušavanja

max123 wrote:gluposti,bozji hram nemere se urusit.tu bog stanuje...

Zorba wrote:

max123 wrote:gluposti,bozji hram nemere se urusit.tu bog stanuje...

Kako moze jedan bog stanovati u 500 kuca....

mortal wrote:

Francuska: Notre Dame nije jedini problem, 500 crkvi dotrajalo i u opasnosti od urušavanja

od islamista??

n_razbojnik wrote:Malo unutarnjeg preuređenja, dozidat minaret , i eto funkcionalne i dubkom pune građevine

סמאל wrote:

n_razbojnik wrote:Malo unutarnjeg preuređenja, dozidat minaret , i eto funkcionalne i dubkom pune građevine

Pa to čak i nije loša ideja.Neka kršćani iznajme ili daju u koncesiju svoje crkve,ne samo da će muslići obnovit i održavat te građevine,nego će katolčad još zaradit novce od koncesije.

סמאל wrote:

mortal wrote:

Francuska: Notre Dame nije jedini problem, 500 crkvi dotrajalo i u opasnosti od urušavanja

od islamista??

Ne,već od nekakve nadležne državne inspekcije.Ako te dotrajale građevine predstavljaju prijetnju za sigurnost,onda ili ih treba propisno ogradit i zabranit pristup,ili adaptirati ili srušiti,ovisno što je ekonomski isplativije.

סמאל wrote:

n_razbojnik wrote:Malo unutarnjeg preuređenja, dozidat minaret , i eto funkcionalne i dubkom pune građevine

Pa to čak i nije loša ideja.Neka kršćani iznajme ili daju u koncesiju svoje crkve,ne samo da će muslići obnovit i održavat te građevine,nego će katolčad još zaradit novce od koncesije.